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Bienvenue sur le nouveau site
de la michna.fr

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L’enseignement de la Michna

Vous êtes débutant et vous voulez consacrer chaque jour un peu de temps à l’étude de la Torah ?
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LAMICHNA.FR
A ÉTÉ CONÇU POUR VOUS !

Initié par le Rav Binyamin Beressi, le site LAMICHNA.FR est
beaucoup plus qu’un site internet.
Il sera votre compagnon d’étude.
Ce site est entièrement gratuit.
  • Nazir 4:4-5

    19 avril 2024

י״א בניסן ה׳תשפ״ד

NOTRE VISION

NOTRE VISION

Le site LaMichna.fr a pour ambition de devenir le site de référence francophone de l’étude de la Michna. Ce site est beaucoup plus qu’un simple site de vidéo. Il est le produit d’une convergence de talents, de compétences, de savoir-faire au service d’une attente. Cette attente a été exprimée puis analysée pour vous offrir le meilleur compromis technologie / tradition.

UN ESPACE COSMOPOLITE

UN ESPACE COSMOPOLITE

Aujourd’hui, la vulgarisation de l’accès internet fait du web, un espace cosmopolite où tous les profils se croisent. Vous êtes peut-être débutant et vous souhaitez consacrer chaque jour un peu de temps à l’étude de la Torah. Vous êtes peut-être une maman ou un papa voulant aider son enfant dans son parcours scolaire. Vous êtes peut-être avide de profiter des dernières technologies d’apprentissage multimédia. Vous être peut-être à la recherche d’un accompagnement mais sans contraintes. Vous êtes sans-doute un peu de tout cela. C’est donc pour vous que le site Lamichna.fr a été conçu.

APPRENDRE BEAUCOUP ET RAPIDEMENT

APPRENDRE BEAUCOUP ET RAPIDEMENT

L’approche volumétrique a été préférée car c’est le principe même de la Michna. Apprendre beaucoup et rapidement. Pouvez-vous imaginer étudier plus de 600 Michnayiot par an ? Notre méthode conjugue simplicité, clarté sans pour autant négliger l’aspect ludique. La Michna étudiée simplement et progressivement nous donne un enrichissement exceptionnel et une connaissance encyclopédique de tous les domaines de la torah orale. Mais surtout la Michna nous donne un élan particulier et participent à notre construction personnelle. Faîtes table rase de tout ce que vous connaissez ou de tout ce que vous avez déjà vu et commencez une nouvelle expérience.

LA MICHNA YOMIT (JOURNALIÈRE)

À la mémoire des 6 millions de juifs morts pendant la Shoa, en 1947 le Rav Yona Shtenzel zal a instauré avec le soutien des grands de sa génération l’étude de 2 Michnayot par jour, permettant ainsi de terminer en près de 5 ans le « Chass Michnayot ».

LE RAV QUI A INSTITUÉ LA MICHNA YOMIT

Le Rav Yona Chtenzel est né à Sosnovitz en Pologne. Orphelin de son père à l’âge de treize ans, il étudia dans la Yéchiva de Cracovie, et plus tard dans la célèbre Yéchiva de Lublin du Rav Meir Chapira, initiateur du Daf Hayomi. Il monta en Eretz Israël en 1935 et fut nommé Rav à Tel Aviv, poste qu’il occupa pendant de longues années. Il lutta dans sa ville contre la profanation du Chabbat par les transports publics, et fut responsable de la Cacherout. Son maitre le Rav Arié Froumer de Lublin rajouta à l’étude du Daf Hayomi un ordre d’étude d’une Michna par jour des traités Zéraim et Taharot qui n’ont pas de Talmud. En 1945 le Rav Chtenzel proposa d’étudier deux Michnayot par jour à la mémoire des six millions de juifs morts pendant la Choa, et de terminer ainsi l’ensemble des Michnayot en une période de cinq ans. Il reçu, pour ce projet, l’approbation du Rabbi de Gour, du Rav Isser Zalman Meltser et du Rav Moché Feinchtein. Il décéda le 19 Tamouz 5729 (1969) et fut enterré à Bné Brak.

l'histoire de

LA MICHNA

La Michna a été écrite en Eretz Israël par Rabbi Yéhouda Hanassi (appelé aussi Rébbi ou Ribbi) et a été terminée à son décès en 3948 (188). Jusqu’à cette époque la Torah orale était transmise de maitre à élève. Par crainte qu’elle ne soit oubliée au fil des années, en raison des exils et des différentes persécutions, Rébbi mit par écrit l’enseignement de la Torah orale, regroupant ainsi l’enseignement de 12 générations de Tanaïm (sages de l’époque). La Michna fut alors étudiée et commentée par tout le peuple d’Israël pendant plus de 300 ans jusqu’à la clôture du Talmud. Elle restera le fondement du Talmud qui l’expliquera dans ses moindres détails. Rébbi la divisa en 6 Sédarim (ordres): Zéraim pour les lois de la terre; Moéd pour le shabbat et les jours de fêtes; Nachim les lois concernant les femmes: mariage, divorce et lévirat; Nézikim les dommages et litiges d’argent; Kadachim les lois des sacrifices et du temple; Taharot les lois de pureté et d’impureté. Chaque ordre est composé d’une dizaine de Masséchtot qui sont elles même divisées en chapitres (Praquim) et les chapitres en Michnayot. On compte en tout 63 Masséchtot et 4161 Michnayot.

L’idée de Rébbi était que la Michna soit étudiée simplement en comprenant les mots, le sens et les lois sans pour autant connaitre les raisons et les sources de chaque enseignement. Ces dernières étaient confiées oralement aux plus érudits et ont été regroupées par la suite dans le Talmud. Les principaux commentateurs de la Michna sont le Rambam et le Rav Ovadia de Bartenoura, ce dernier donnera une explication simple et proche du texte rappelant le style de Rachi, il est le plus étudié. Pour plus d’approfondissement sans pénétrer le Talmud on se tournera vers le Tossefot Yom Tov et le Tiférét Israël.

LES PRINCIPAUX COMMENTATEURS DE LA MICHNA

BARTENOURA

Ecrit par le Rav Ovadia Ben (fils de) Avraham Yéré, né à Bartanouro au nord de l’Italie en 1450 et décédé à Jérusalem entre 1495 et 1516. Il fut l’élève du célèbre Maharik le Rabbi Yossef de Kolone. En 1485 il quitte sa ville pour se diriger vers la terre d’Israël. Il passera par Rome, Naples, Salerno, Palerme, où à chaque fois il fut prié de rester et diriger la communauté, mais il refuse et poursuis son chemin vers Rhodes et Alexandrie, pour ensuite Hébron, Bethlehem, et arrivera à Jérusalem pour Pessah en 1488. Il devient alors Rav de la ville et s’impliqua dans l’union des communautés. Il prend aussi la responsabilité de la Hévra Quadicha (l’enterrement selon la loi juive) et des caisses de charité. Il termina son commentaire sur la Michna à Jérusalem et par sa clarté et son langage simple s’imposera comme référence. Il se base sur le Talmud, Rambam et Rachi. Il est aussi l’auteur d’un commentaire sur la Torah appelé “Amar Naka”.

TOSSFOT YOM TOV

Le Tossfot Yom Tov écrit par le Rav Yom Tov Lipman Heller (1579-1654). Elève du Maharal de Prague il est nommé à l’âge de 18 ans juge au tribunal rabbinique de son maitre, fonction qu’il occupera pendant 28 ans. Il est nommé ensuite Rav de la ville de Nikelchbourg et plus tard de la ville de Vienne. Dénoncé par ses ennemis il est arrêté, jugé et condamné à mort par Ferdinand 2 qui l’accuse de porter atteinte au christianisme, d’avoir transgressé l’ordre du Pape de bruler le Talmud et plus encore d’avoir, au contraire, écrit et publié un commentaire sur le Talmud. Après maintes supplications et interventions, il est “gracié” par Ferdinand 2. Il quitte Vienne pour la Pologne et sera nommé Rav de Cracovie en 1643 jusqu’a son décès. Auteur aussi d’un commentaire sur le Roch et sur le Lévouch.

RAMBAM

Rabbi Moché ben Maïmon ou Maïmonide est né à Cordoue (Espagne) en 1135. Il fut l’élève du Ri Migach, lui-même élève du Rif Rabbi Itshak Elfassi. Il écrit son commentaire sur la Michna en arabe. Il écrit ensuite le Michna Torah recueil de toutes les lois de la torah orale. Après le décès accidentel de son frère dans un bateau et la perte de toute la fortune familiale, il dut travailler comme médecin et sa réputation dépassa sa communauté, il fut nommé médecin du gouverneur d’Egypte. Il décédaau Caire en 1204 et fut enterré à Tibériade. Son langage est toujours profond et précis, mais souvent différent des autres commentateurs de la Michna.

TIFÉRÉT ISRAEL

Né en Allemagne en 1782 le Rav Israël Lipchitz était le Rav de Danzig et son commentaire fut vite accepté dans le monde juif de l’époque. Il imprima son livre sur la Michna en plusieurs étapes entre 1830 et 1860, année de son décès. Reprenant très brièvement les explications de Rachi Rambam et Barténoura dans une partie appelée “Yakhin”, et des approfondissements dans la partie “Boaz” rappelant ainsi les deux piliers du temple “Yakhin et Boaz”.

EXPLICATIONS

LE LANGAGE DE LA MICHNA

A l’époque du deuxième temple la langue parlée en terre d’Israël par les juifs d’une manière général était l’araméen, les sages parlaient aussi l’hébreu. Ces derniers ont voulu enseigner la Michna en hébreu, mais beaucoup de mots en araméen se sont glissés et sont devenus par la suite, partie intégrante de la langue de la Michna. Certains mots araméens ont même été déformés et conjugués en fonction des règles de l’hébreu.

En voici quelques exemples: le mot « Ilan » qui signifie arbre, vient de l’araméen « Ilana » et remplace dans la Michna le terme hébreu « Etz ».

« Dékél » pour le palmier, du mot « Dikla » remplacera « Tamar » de l’hébreu. Ainsi « Emtzaï » de « Metzia », qui veut dire milieu, remplacera le mot hebreu « Tikhon ».

La synagogue appelée (dans Yéchaya 57) « Béth Téfila », lieu de rassemblement de prière, est appelée en araméen « Bé Kénichta », lieu de rassemblement sans évoquer la prière dont elle en est le but, et deviendra dans le langage de la Michna « Béth Kénésset ».

(Rabbi Chlomo Levison)

SENS ET SIGNIFICATION DES MOTS MICHNA, MASSÉKHET

Le mot Michna signifie: enseignement, du mot « Choné » qui veut dire étudier, enseigner ou même répéter.

La Massékhet est le regroupement d’enseignement (Michnayot).

Le mot « Massékhet » d’après le ‘Arouh provient du terme Haskét du verset Hasket Ouchma Israël, qui signifie « concentres toi et écoutes Israël », puisque ces enseignements étaient transmis à l’oral. D’autres expliquent que c’est du terme « Maskha Yéna », c’est à dire il a coupé et mélangé son vin, en correspondance avec le mélange d’enseignements différents qui forment la Massékhet (Tossfot Yom Tov). D’après le Léket Hakémah c’est du terme « Massakh » qui était le rideau à l’entrée du tabernacle, parce que la Michna est une entrée pour pénétrer et comprendre la Torah écrite.

Le nom des Massékhtot a été fixé en fonction du sujet essentiel de la majorité des Michnayot de chaque Massékhet et non pas par rapport aux premiers mots de la première Michna, comme c’est le cas pour les Parachiyot de la Torah.

(Mélékhet Chlomo)

LES TANAÏM
Les Tanaïm sont les sages de la Michna. Le mot Tana signifie en araméen, étudie ou enseigne, car c’est de la Torah orale, qui est enseignée de maitre à élève, qu’il s’agit. Ils sont parfois appelés par leurs prénoms sans titre de Rabbi, c’est dans le cas où il n’y a pas de titre approprié à leurs grandeurs, comme Hillel et Chamaï. Ensuite c’est le titre de Rabanne qui est le plus considéré, comme Rabanne Gamlièl et Rabanne Yohanan Ben Zakay. En dernier c’est Rabbi comme Rabbi Meir, Rabbi Yéhouda. Le terme de Rav n’apparaitra qu’à l’époque des Emoraïm (sages de l’époque du Talmud). L’époque des Tanaïm est étalée sur à peu prés 200 ans. 128 Tanaïm sont mentionnés dans la Michna dont 37 qui n’ont qu’une seule Halakha dans l’ensemble de toutes les Michnayot. Emora, (Emoraïm au pluriel) désigne le sage de l’époque du Talmud. Le mot Emora veut dire traduire, ce sont les Emoraïm qui vont traduire et expliquer la Michna au grand public.
RABBI MEÏR

Il a vécu au deuxième siècle de notre ère. Il appartenait à la 4ème génération des docteurs de la Michna (les Sages qui ont codifié la michna). Il est également connu sous le nom de Meïr Baal HaNess.
Certains pensent que Meïr (celui qui illumine) n’est pas son véritable nom mais plutôt un surnom en rapport avec les nombreux miracles qui lui sont attribués.
Ses maîtres ont été successivement Rabbi Akiva, puis Rabbi Ichmaël et enfin Elisha Ben Abouya auquel il restera attaché même après son apostasie.
Son beau père, Rabbi Hanania ben Teradion fut l’un des dix Sages mis à mort par les romains après avoir bravé leurs décrets.
Il est d’usage de formuler une demande à Hachem en y associant le nom de Rabbi Méïr « Ela-ha de Méïr, ânéni… » c’est-à-dire « D. de Rabbi Méïr, réponds moi ».
Rabbi Meïr est l’un des Sages les plus souvent cités dans la Michna.
Une règle nous enseigne d’ailleurs que lorsqu’une michna est enseignée de manière anonyme, son auteur est Rabbi Méïr. Selon le Talmud, Rabbi Meïr pouvait apporter cent-cinquante raisons pour décréter un objet pur et autant pour le déclarer impur.
Il a également formulé divers principes généraux comme par exemple le fait de prendre en compte l’opinion de la minorité.

BEIT (ÉCOLE) D’HILLEL ET BEIT (ÉCOLE) DE CHAMMAÏ

Du nom des deux grands sages de la génération du 1er siècle de notre ère.
L’opposition entre les écoles d’Hillel et de Chammaï concerne en grande partie des points concernant la Halakha (loi juive).

Cette opposition est restée persistante une certaine période en raison des circonstances historiques (la destruction du Temple et ses conséquences), qui empêchaient les sages de se réunir pour trancher les nombreux points de désaccord.
Par la suite, la loi a été tranchée dans la grande majorité conformément aux décisions de l’école d’Hillel.

RABBI YÉHOUDA

Fils de Ilaï, il a vécu en Israël dans la seconde moitié du 2ème siècle de notre ère. Il appartenait à la 4ème génération des docteurs de la michna Ses maîtres furent son père, Rabbi Ilaï, Rabbi Tarfone, Rabbi Ichmaël et Rabbi Akiva.

Rabbi Yéhouda dut s’enfuir pendant 3 ans.
Il participa à la renaissance du Sanhédrin et devint un des Sages les plus importants de l’académie de Yavné.
Il est d’usage lorsqu’on veut honorer quelqu’un de faire référence à Rabbi Yéhouda en le nommant « contemporain de Rabbi Yéhouda ».

Son œuvre est immense puisque 600 de ses décisions juridiques ont été consignées dans la Michna et 3000 autres enseignements le sont dans la tradition orale non intégrée à la Michna.

Il a été établi, en règle générale, que son opinion prime sur celles de Rabbi Meïr ou de Rabbi Shimon bar Yohaï.
Par contre, dans ses débats avec Rabbi Yossi, c’est celui-ci que l’on suivra.

Rabbi Yehouda est considéré comme l’homme pieux, par excellence, et il consacra une importance toute particulière à la Téfila (prière), se contentant du minimum matériel pour vivre.
Il énonça le principe selon lequel celui qui n’enseigne pas un métier à son fils, le dirige vers le vol.

BIOGRAPHIE

RAV BINYAMIN BERESSI

Le Rav Beressi est né à Sarcelles dans la banlieue parisienne et a étudié à l’école Torat Emeth du Rav Elhadad.
Dès l’age de 8 ans il participe aux galas européens qui marquent la fin du cycle d’étude de la Michna (Siyoum hamichnayot) organisés par l’Agoudat Israël pendant 4 années consécutives à Zurich, Anvers, Lyon et Marseille.
Lors ce dernier siyoum, il se classa 2ème en présentant 1500 Michnayot.
Alors qu’il est en classe de 3ème, l’influence de Rav Haykin est déterminante et le Rav Beressi décide d’intégrer la Yéchiva de Lucerne en Suisse Allemande auprès du Rav Koppelman (décédé en 2011 à l’âge de 106 ans et illustre élève de Rav Shimon Shkop).
Il y étudiera pendant 5 ans. C’est ensuite vers la Yéchiva de Brisk à Jérusalem qu’il se dirige pour une période de 10 ans auprès du célèbre Rav Solloveitchik.
Son parcours le conduit ensuite vers le Kollel du Rav Moché Shapira auprès de qui il restera 3 années.C’est durant cette période qu’il débute l’enseignement quotidien du Daf Hayomi en français pour un cycle de presque 8 ans afin d’achever l’étude complète du Talmud Babli.
La totalité de cet enseignement a été enregistrée en vidéo et mise en ligne sur Internet.
C’est ainsi que des milliers d’élèves, répartis sur plusieurs continents, ont pu bénéficier de cette source rare dans le monde francophone.
Le Rav Beressi occupe actuellement des responsabilités de Roch Kollel à Jérusalem et continue de dispenser des cours auprès de nombreuses communautés.
Son nouveau défi est d’offrir au public francophone l’apprentissage de l’étude de la Michna et de compléter le cycle de tous les traités.

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